CONFÉRENCE : Les dernières demeures des Compagnons tourangeaux
Conférence du 26 octobre 2010, présentée par Laurent BASTARD et Pierre GRAINDORGE.
Il existe un patrimoine funéraire qui ne manque pas d’intérêt. D’une part, il peut illustrer l’habileté des tailleurs de pierre dans la confection des chapelles, des sculpteurs dans l’ornementation des monuments, ou encore des maîtres verriers lorsqu’ils étaient appelés à orner les ouvertures des chapelles. Ces artisans et ces artistes ont cédé la place depuis un demi-siècle au moins, sauf rares exceptions, à la production standardisée des marbreries funéraires dont le coût, pour élevé qu’il demeure, est inférieur à ce qui serait demandé aujourd’hui pour la construction et l’ornementation des monuments anciens.
Ce patrimoine est également intéressant lorsqu’il est associé à des personnages illustres, qui sont demeurés dans la mémoire locale. Il présente aussi un intérêt pour l’épigraphie. Les inscriptions qui figurent sur les stèles, dalles et plaques funéraires confèrent parfois une valeur documentaire à leurs supports. Soit par la volonté du défunt, soit par celle de ses survivants, les inscriptions révèlent la biographie de la personne inhumée, ses activités professionnelles, ses engagements religieux, philosophiques, sociaux, etc.
D’une façon générale, les monuments funéraires sont les témoins des idées d’une époque face à la mort. Ils tentent de perpétuer le souvenir du défunt après sa mort aux yeux de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui passent devant sa tombe. Ils expriment la richesse, l’orgueil, la foi, le courage, l’attachement, la fidélité, l’amour, parfois la haine, et deviennent de ce fait des objets d’étude ethnologique.
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Les dernières demeures des Compagnons tourangeaux
Vous pouvez retrouver cette conférence dans les Fragments d'histoire du Compagnonnage n°13.
Tombe du Compagnon Joseph VOISIN à Tours
Le monument élevé à la Mère JACOB au cimetière de Tours