Archives publiques
Sans existence légale, les sociétés de compagnonnage ont conservé peu d’archives et celles-ci sont des archives privées. Contrairement à ce que l’on croit souvent, tout n’était pas que tradition orale chez les compagnons et il y eut toujours un minimum d’entre eux qui se chargeaient d’écrire les règlements, la correspondance et autres pièces indispensables à la vie de l’association. Beaucoup de ces écrits ont disparu, certains étaient volontairement détruits au bout d’un certain temps. D’autres ont été saisis par la police, puis détruits une fois le jugement prononcé. Mais on en retrouve parfois, annexés aux pièces de procédure, aussi bien sous l’Ancien Régime qu’au XIXéme siècle. Ce sont des documents rares et importants pour les historiens. Il est évident qu’elles peuvent renseigner sur le contexte dans lequel évoluait votre ascendant compagnon mais y trouver mention de son nom n’est pas assuré, surtout avant 1850, où ce sont presque toujours les surnoms et non l’état civil du compagnon qui y figurent.