La presse compagnonnique
Cependant, une source tardive peut s’avérer utile lorsque l’on cherche des informations sur un compagnon. Il s’agit de la presse compagnonnique. Elle ne se développe qu’après 1880, mais fourmille de noms, de surnoms, de mentions diverses, de notices nécrologiques, de comptes rendus de fêtes, de listes de nouveaux membres, d’informations sur des compagnons récompensés lors de concours, victimes d’accidents, ou associés à la vie de leur société, etc. On peut y croiser l’un de vos ancêtres. Mais les collections complètes et publiques sont rares (il y en a une au musée de Tours, une autre à la Bibliothèque nationale). On n’y découvre pas toujours les renseignements attendus. Les secrétaires chargés d’informer le journal ont parfois été négligents après un décès et donc aucune notice nécrologique n’y figurera. C’est peut-être aussi l’indice que le compagnon n’était plus en règle envers sa société et qu’il avait été radié. Les listes des nouveaux reçus ne sont pas non plus toujours communiquées. C’est pourquoi les responsables des bibliothèques où sont conservés ces journaux ne peuvent se substituer aux chercheurs.