À quelle association appartenait le compagnon ?
Les documents et objets retrouvés au sein de votre famille ne seront pas toujours faciles à analyser. Ainsi, une canne retrouvée sans sa pastille nominative, un livret d’ouvrier, ou une maquette d’escalier, permettront peut-être de savoir que votre ancêtre était un compagnon menuisier, mais à quelle société appartenait-il ? Il en existait deux principales au XIXème siècle, celle des compagnons du Devoir et celle des compagnons menuisiers du Devoir de Liberté (ou Gavots), puis une troisième à la fin du siècle, celle des compagnons des Devoirs Unis, sans parler des nombreuses petites sociétés issues de dissidences. Chez les charpentiers, deux sociétés également. Chez les cordonniers, cinq sociétés. Chez les tailleurs de pierre, trois sociétés. Chez les tonneliers, deux aussi, tout comme chez les serruriers et les boulangers. C’est dire que, faute d’avoir identifié à quelle association votre ancêtre avait été affilié, vous n’en saurez jamais plus.