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Le cuir et les textiles : Sélectionnez une œuvre...
Ce secteur d’activité comportait plusieurs compagnonnages de métiers que l’industrie et la mécanisation ont fait disparaître en partie, dont ceux des cordiers, tisseurs-ferrandiniers, chapeliers, tisserands, teinturiers, tailleurs d’habit, tondeurs de drap, tanneurs-corroyeurs, blanchers-chamoiseurs (mégissiers). Aujourd’hui sont encore représentés les compagnons cordonniers-bottiers, selliers-bourreliers, maroquiniers et tapissiers.
Le compagnon Pierre Capus dit Albigeois l’Ami des Arts a réalisé entre 1839 et 1865 des bottes sans coutures apparentes telle la botte mythologique (1849) et la botte Garibaldi. Celle-ci, fabriquée en 1865, est dédiée au héros de l’unification italienne. Elle est couverte de perles multicolores enfilées sur des cheveux de femme.
Jean-Louis Méliès était un compagnon cordonnier-bottier du Devoir dit Carcassonne l’Ami du Courage. C’était aussi le père de Georges Méliès, célèbre prestidigitateur et cinéaste. Pour son mariage avec Eugénie Guérin, en 1885, il confectionna de gracieux escarpins en satin blanc qu’il offrit à sa belle-fille.
Le quatuor est le nom que le compagnon cordonnier-bottier du Devoir Nantais l’Ami du Progrès a donné à son chef-d’œuvre de réception original, composé de quatre modèles de chaussures masculines (Derby bout rond, bout asymétrique, bout carré atténué et bout carré avec angles) cousues sur une semelle découpée dans une seule pièce de cuir.
Le chef-d’œuvre de réception des compagnons bourreliers du Devoir était toujours un collier de cheval en cuir noir et basane, cousu et rempli de bourre et de crin, puis monté sur des planchettes de bois articulées. Le musée en expose plusieurs modèles de formes et de dimensions différentes.
Le portrait de Jacquard, qui perfectionna le métier à tisser au début du XIXe siècle, a été réalisé en fils de soie gris, noirs et blancs. Ce chef-d’œuvre réalisé en 1839 par Michel Carquillat, tisseur lyonnais, reproduit un portrait peint par Bonnefond.
L’anneau sans fin, en corde de chanvre, constituait le chef-d’œuvre de réception courant des compagnons cordiers du Devoir jusqu’au début du XXe siècle. Les torons (brins de filasse formant des cordes) sont montés sur un cercle de fer.